Petits secrets entre rouennais – épisode 4 : Le Palais de Justice

Le-Viking
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Le 15 juillet 2020

Classé monument historique, le Palais de Justice de Rouen a traversé les âges. Jugé comme l’un des monuments les plus imposants de la ville aux cent clochers, son architecture fascine et son histoire intrigue. Le Viking vous propose de revenir aujourd’hui sur ce monument majeur de notre belle ville.

Époque médiévale

Débuté en 1499, la construction de l’édifice au style gothique fut initialement prévue pour accueillir l’échiquier de Normandie. C’est sous le règne de François 1er, en 1515, qu’il prend la fonction de Parlement de Normandie. Et ce n’est qu’à partir de la Révolution Française qu’il devint palais de justice, fonction que nous lui connaissons toujours aujourd’hui.

La maison sublime

C’est en 1976 que fût découverte, sous l’escalier de l’aile est, la maison sublime. Cette maison de 14,14m par 9,46m datant de 1100 faisait partie de l’ancien « Clos aux juifs », quartier médiéval où vivait la communauté juive de Rouen.
Cette bâtisse fût appelée « maison sublime » en raison de l’inscription hébreu qui se trouvait sur ses murs « Que cette maison soit (toujours) sublime ! ».
Il existe plusieurs hypothèses quant à la fonction de cette maison. Mais la plus plausible serait que cette maison était une école rabbinique, destinée à l’éducation religieuse et à l’étude de la Torah et du Talmud.

Seconde Guerre Mondiale

Durant les bombardements de 1944, et comme beaucoup de lieux en Normandie, Rouen a été largement détruite. Le palais de justice n’a pas fait exception et a été partiellement détruit à deux reprises. La première fois fût lors de « la semaine rouge » le 19 avril 1944 ce qui provoqua la destruction presque totale de l’aile ouest du batiment. C’est à la veille de la libération, le 26 août 1944, que l’édifice fût largement endommagé. Le corps de logis central de style Louis XIII fût presque totalement anéanti et il fallut attendre de 1977 pour que celui-ci retrouve sa splendeur passée.

 

Cet article vous a plu ? Allez voir notre dernier article, « Petits secrets entre rouennais – épisode 3 : La rue Eau-de-Robec ».

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