10 faits insolites sur Jeanne d’Arc

Le-Viking
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Le 30 mai 2020

Le 30 mai est une date qui marque la ville de Rouen depuis des centaines d’années. C’est à cette date qu’en 1431 Jeanne d’Arc fut exécutée sur la place du Vieux Marché. Le Viking vous propose aujourd’hui de retracer son histoire à travers 10 faits insolites sur cette héroïne.

 

1 – Elle était surnommée « la pucelle »

Jeanne d’Arc, de son vrai nom Jeannette Romée, se serait elle-même donné le surnom de/surnommée « la pucelle », reprenant ainsi les écrits bibliques qui prédisait son arrivée pour libérer le royaume de France. A cette époques, la virginité était indispensable pour être considérée. En tant que femme, seule la pureté de son âme pouvait lui permettre de combattre aux cotés des hommes.

2 – Elle entendait des voix

Dès ses 13 ans, Jeanne entendait les voix des Saints lui expliquant qu’elle était l’élue du Dieu. Dans son village, les gens ont très vite commencé à la prendre pour une folle. Si sa foi a donné de la force aux soldats français, ses visions auraient très bien pu être considérées comme de la sorcellerie ou de la folie. Deux neurologues ont cependant démontré bien plus tard que la pucelle devait probablement souffrir d’épilepsie idiopathique. Elle n’était donc peut-être pas si folle que ça…

3 – Histoire de cheveux

Jeanne d’Arc a longtemps été représentée avec de longs cheveux blonds. Malheureusement, l’histoire a démontré qu’elle avait bien la fameuse coupe au bol, dite « à l’écuelle ». D’ailleurs, il est déjà arrivé qu’elle dépose un de ses cheveux noirs dans les cachets de cire des lettres qu’elle envoyait depuis sa cellule. La coutume de l’époque était de laisser dans la cire une marque corporelle de l’expéditeur.

4 – Aucune relique ne reste d’elle

Après qu’elle ait été exécutée, Jeanne n’a pas eu le droit à la sépulture qu’elle méritait. On a ordonné à son bourreau de bruler son corps jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des cendres. Cendres qui ont ensuite été jeté dans la Seine pour que jamais elle ne puisse être  considérée comme martyre. Dans les années 90, deux étudiants ont cependant trouvé des reliques qui semblaient être les siennes. Malheureusement une recherche plus poussée a démontré que les ossements appartenaient finalement à une momie égyptienne. Nous n’avons à ce jour jamais découvert de reliques sacrées de la pucelle.

5 – Elle fut brulée avec un chat

Contrairement à ce que l’on peut voir sur les tableaux la représentant, Jeanne n’était pas seule sur le bûcher. Elle était accompagnée d’un chat qui a eu le même destin tragique que cette dernière. En effet, il était coutume à l’époque de bruler les sorcières accompagnées d’un chat.

6 – Elle n’était pas bergère

Si son père était laboureur, elle n’était pas pour autant une pauvre bergère durant son enfance, bien au contraire. Son père était le doyen du village ; elle faisait donc partie de la paysannerie aisée et possédait des terres, une maison à quatre pièces et des animaux.

7 – Elle s’est faite torturer mais n’a jamais avoué 

Lorsqu’elle fut enfermée au château de Rouen, il fut un jour ordonné qu’elle soit torturée. Le supplice n’avait lieu que très rarement car les prisonniers prenant peur, s’empressaient d’avouer leurs torts, quitte à mentir. Jeanne d’Arc n’a jamais cédé, et n’a pas été épargnée de ce supplice, qui a eu lieu dans l’actuelle Tour Jeanne d’Arc.

8 – Elle ne s’est pas battue à Orléans

Les troupes anglaises ayant perdu à Orléans, se sont empressées de minimiser la défaite en la justifiant par la force de conviction qu’avait le chef de guerre français : Jeanne d’Arc. Cependant, elle ne fut présente que symboliquement pendant ce combat. Elle en mènera cependant d’autres plus tard comme à Paris où elle fut blessée.

9 – Jeanne d’Arc n’aurait peut-être pas été brulée

Il existe une théorie que de nombreux historiens défendent : celle selon laquelle Jeanne d’Arc aurait été libérée de sa cellule par un témoin le matin de sa sentence. Elle serait passée par un passage secret sous la tour, qui débouchait sur un puit toujours visible dans l’actuelle rue Jeanne d’Arc à Rouen, au numéro 102. Ce n’est qu’une théorie mais de nombreux indices concordent vers cette hypothèse.

10 – On a usurpé l’identité de la défunte

En 1436 dans un village, une jeune femme ressemblant à la pucelle a prétendu qu’elle était bien Jeanne qui n’avait pas été brulée. Le plus troublant est que même son frère l’avait reconnue. En réalité, il avait tout intérêt à le faire pour des raisons financières. Après des années d’offrandes et de cadeaux, la jeune femme fut arrêtée, jugée puis condamnée pour usurpation d’identité, en 1440.

 

Aujourd’hui encore, au cœur de la ville, vous pouvez observer une croix dressée en son honneur. La place du vieux marché nous remémore cet épisode historique qui marque encore les esprits. Si vous souhaitez en savoir plus sur la pucelle d’Orléans, le Viking vous invite à aller consulter le site de l’Historial Jeanne d’Arc.
L’histoire vous intéresse ? Allez lire notre dernier article sur le 8 mai 1945.

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