5 conseils pour survivre dans le bus à Rouen

Le-Viking
Le-Viking
Le 26 octobre 2016

Difficile d’arriver sur Rouen quand tu viens d’une grande ville non ? Tes potes te charrient, tes parents te pensent limite à l’étranger, ta meuf/ton mec n’est plus si sûr(e) de venir tous les week-ends… Mais toi, dont la foi est inébranlable, à l’optimisme débordant, tu as toutes les raisons de croire que Rouen est une bourgade des plus attrayantes. Et c’est vrai, enfin du moins ça l’était jusqu’à ce fameux jour de rentrée. 7h30, le réveil sonne, tu t’es fait une raison et franchement il y a un peu d’excitation derrière ce premier jour à l’école. Bref, tu ne le vis pas si mal. Puis vient le moment de prendre le Bus, le T1/F2 arrive, et là c’est le drame. Il y a tellement de monde que tu dois en laisser passer un… le deuxième n’est guère mieux, mais il faut quand même rentrer, tu fais du forcing, ça te rappelle les soldes, ta playlist passe de Résiste de France Gall à I Will Survive de Gloria Gaynor. En plus si tu veux valider ton titre de transport il faut faire une chaîne humaine, l’horreur. Tu pensais que c’était exceptionnel, que c’était dû à la rentrée, mais en fait c’est devenu une routine sans nom.

C’est pourquoi, charitablement je vais te donner 5 conseils pour survivre à l’enfer sur roue qu’est un Bus rouennais à 8h du matin !

 

Charli XCX party school yes omg

 

  • Tu voulais partager des choses mais pas les mauvaises odeurs ? Conseil numéro 1 : Repère les zones stratégiques, les côtés et les vitres sont le nec plus ultra ! En effet être au milieu c’est prendre le risque de te retrouver sous une aisselle mal lavée…

 

  • Tu es un peu maniaque et toucher une barre de bus te dégoûte ? Pas de problème j’ai la solution. Il suffit pour ça d’agripper les parois du bus, les fenêtres, les rebords des fauteuils… Bref tout ce qui te tombera sous la main ! Mais comment faire lorsqu’on est dans la « fosse » ? Il faut trouver un point d’équilibre, comme si le bus était ta planche de skate/de surf, n’hésite pas à plier les genoux, ou à t’accrocher au premier venu

 

  • Mayday ! Mayday ! Ta target number 1 est dans le bus et tu ne sais pas comment t’y prendre… Ça arrive, mais profite de la foule pour t’en rapprocher (si tu t’es lavé les dents, sinon laisse tomber). Il y aura une certaine proximité entre vous, et si tu te débrouilles bien il y a moyen que vous vous tombiez mutuellement dessus lors d’un virage. Chaleeeeur, normalement tu t’es fait assez remarquer pour qu’il/elle se souvienne de toi en sortant.

 

  • Tous les jours c’est le même calvaire, le bus t’apparaît d’un ennui mortel… et bien sache qu’en effet tu peux mourir d’ennui mais que grâce à moi tu vas survivre ! D’abord si tu peux, passe le trajet avec des écouteurs, ça t’empêche d’avoir à écouter les problèmes de tes voisins. Ensuite une chose bête qui finalement peut faire que ton trajet sera utile, c’est de gérer tous tes problèmes d’administration. En effet autant mettre le temps du bus à profit non ? Profite du trajet pour répondre à tes mails ou gérer tes problèmes de banque etc.

 

  • Enfin pour survivre au trajet du bus voici le dernier conseil, plus qu’un conseil c’est un moyen de savourer, sadiquement, le plaisir d’être à l’intérieur. Une fois dedans amuse toi donc du regard inquiet des autres cherchant à rentrer à tout prix, tels des gladiateurs, des jeux et du sang… mais avant de te moquer, rappelle-toi quand même que tu étais à leur place, alors fais-en un peu autour de toi J.

 

Un dernier petit conseil pour la route : essaye de le prendre 5 minutes plus tard, tu verras, s’il y a moins de monde, le bus passe moins de temps aux arrêts et de facto tu arrives quand même à l’heure (en plus tu dors un peu plus, et on sait tous que 5 minutes de sommeil, dans une courte nuit, ça vaut de l’or).

 

MM

Laisser un commentaire

Une fois posté, votre commentaire devra être approuvé par un modérateur.